Présentation L’Empreinte du dieu est un roman écrit par Maxence Van der Meersch publié le 20 juillet 1936 Le roman raconte l’histoire de Karelina, paysanne dans un village belge des bords de la Lys, où elle vit sous la coupe d’un mari brutal. Quand celui-ci est envoyé en prison pour contrebande, elle part chez un oncle écrivain à Anvers. Bien accueillie dans son nouveau foyer, elle se plie cependant à son devoir en retournant avec son époux lorsque ce dernier est libéré. La détention ne l’a pas amendé, bien au contraire, et l’oncle vient tirer Karelina de là par la force. Elle sera alors obligée de se réfugier dans une maison de campagne en Zélande, où elle n’échappera pas à un destin tragique. |Wikipedia|
Songez bien que la littérature n’a pas été créée pour servir la vie, ni même la traduire, mais pour lui échapper. -Alfred Capus
Présentation Vingt Mille Lieues sous les mers est un roman d’aventures de Jules Verne, paru en 1869-1870. Il relate le voyage de trois naufragés capturés par le capitaine Nemo, mystérieux inventeur qui parcourt les fonds des mers à bord du Nautilus, un sous-marin très en avance sur les technologies de l’époque.
Oui, la mer est tout. Je l’aime ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C’est l’immense désert où l’homme n’est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. Ah ! monsieur, vivez, vivez au sein des mers. Là seulement est l’indépendance ! Là, je ne reconnais pas de maîtres ; là, je suis libre ! -Jules Verne
Présentation La vie des abeilles est un essai de l’écrivain francophone belge Maurice Maeterlinck, prix Nobel de littérature en 1911.
Extrait Je n’ai pas l’intention d’écrire un traité d’apiculture ou de l’élevage des abeilles. Tous les pays civilisés en possèdent d’excellents qu’il est inutile de refaire. La France a ceux de Dadant, de Georges de Layens et Bonnier, de Bertrand, de Hamet, de Weber, de Clément, de l’abbé Collin, etc. Les pays de langue anglaise ont Lansgtroth, Bevan, Cook, Cheshire, Cowan, Root et leurs disciples. L’Allemagne a Dzierzon, Van Berlepsch, Pollmann, Vogel et bien d’autres.
Il ne s’agit pas davantage d’une monographie scientifique de lapis mellifica ligustica fasciata etc., ni d’un recueil d’observations ou d’études nouvelles. Je ne dirai presque rien qui ne soit connu de tous ceux qui ont quelque peu pratiqué les abeilles. Afin de ne pas alourdir ce travail, j’ai réservé pour un ouvrage plus technique un certain nombre d’expériences et d’observations que j’ai faites durant mes vingt années d’apiculture et qui sont d’un intérêt trop limité et trop spécial. Je veux parler simplement des « blondes avettes » de Ronsard, comme on parle, à ceux qui ne le connaissent point, d’un objet qu’on connaît et qu’on aime. Je ne compte pas orner la vérité ni substituer, selon le juste reproche que Réaumur a fait à tous ceux qui se sont occupés avant lui de nos mouches à miel, un merveilleux complaisant et imaginaire au merveilleux réel. Il y a beaucoup de merveilleux dans la ruche, ce n’est pas une raison pour y en ajouter. Du reste, voici longtemps que j’ai renoncé à chercher en ce monde une merveille plus intéressante et plus belle que la vérité ou du moins que l’effort de l’homme pour la connaître. Ne nous évertuons point à trouver la grandeur de la vie dans les choses incertaines. Toutes les choses très certaines sont très grandes et nous n’avons jusqu’ici fait le tour d’aucune d’elles. Je n’avancerai donc rien que je n’aie vérifié moi-même, ou qui ne soit tellement admis par les classiques de l’apidologie que toute vérification en devenait oiseuse. Ma part se bornera de présenter les faits d’une manière aussi exacte, mais un peu plus vive, à les mêler de quelques réflexions plus développées et plus libres, à les grouper d’une façon un peu plus harmonieuse qu’on ne le peut faire dans un guide, dans un manuel pratique ou dans une monographie scientifique. Qui aura lu ce livre ne sera pas en état de conduire une ruche, mais connaîtra à peu près tout ce qu’on sait de certain, de curieux, de profond et d’intime sur ses habitants…|
Je crois que la vie est plus intelligente que la littérature. -Krzysztof Kieslowski
Présentation La Pitié dangereuse (Ungeduld des Herzens), est le seul roman achevé de l’Autrichien Stefan Zweig, paru en 1939.
Cette œuvre raconte l’histoire d’un jeune officier autrichien, Anton Hofmiller, qui, malgré lui, suscite l’amour d’Edith de Kekesfalva, jeune paralytique et fille d’un riche propriétaire de la région. L’amour fou de la fille finit par la tragédie.
La Pitié dangereuse est également le miroir de l’Autriche-Hongrie d’avant la Première Guerre mondiale et de ses préjugés sociaux. |Source Wikipédia|
Il y a fondamentalement deux sortes de littérature. L’une vous aide à comprendre, l’autre vous aide à oublier. -Stephen Vizinczey