Présentation – On ne se marie pas pour son plaisir ! décrète d’un ton sévère dame Véronique, la gouvernante de la jeune Aélys. Aélys de Croix-Givre vient d’apprendre que son père, avant de mourir, l’a destinée au prince Lothaire. Elle repousse avec effroi l’idée de s’unir au descendant des Waldenstein qui, toujours, furent “aussi cruels et terribles que les pires fauves”. Le prince est superbe, hautain, satanique. Ne prenait-il pas plaisir, adolescent, à faire fouetter ses serviteurs ? Vaincre est sa passion. Aélys le hait, il le sait. La perspective de l’épouser le séduit. Soumettre cette jeune fée aux cheveux d’or sera fort amusant …
La littérature, c’est la pensée accédant à la beauté dans la lumière. – Charles Du Bos
Présentation Orpheline, Marguerite Dumart est recueillie par son oncle, Sir Everard Dunbuy dans son domaine de Malbackt, en Ecosse. Marguerite n’éprouve aucune sympathie pour Sir Evérard, un homme cynique. Cruel, même… Son sentiment devient angoisse lorsqu’elle découvre que le neveu de son hôte, Roland, est séquestré dans le donjon. Une étrange maladie terrasse le reclus. Chargée de le soigner, Marguerite se jure d’éclaircir le mystère. Peu à peu, d’ailleurs, elle ressent à son contact un trouble irrépressible. Son coeur s’émeut, se donne… Les deux jeunes gens s’apercevront trop tard de la force de leur amour et de l’inextricable piège dans lequel ils sont tombés… Tout espoir leur est-il interdit, désormais ?
En littérature comme en amour, nous sommes toujours étonnés de ce que choisissent les autres. – André Maurois
Présentation René Guénon, né le 15 novembre 1886 à Blois, en France est un auteur français, « figure inclassable de l’histoire intellectuelle du XXe siècle ». La Crise du monde moderne est un livre de René Guénon paru en 1927. Guénon reprit et approfondit dans l’ouvrage sa critique du monde occidental. L’ouvrage eut un grand retentissement.
Présentation |Si l’on dit que le monde moderne subit une crise, ce que l’on entend par là le plus habituellement, c’est qu’il est parvenu à un point critique, ou, en d’autres termes, qu’une transformation plus ou moins profonde est imminente, qu’un changement d’orientation devra inévitablement se produire à brève échéance, de gré ou de force, d’une façon plus ou moins brusque, avec ou sans catastrophe. C’est toute l’époque moderne, dans son ensemble, qui représente pour le monde une période de crise ; il semble d’ailleurs que nous approchions du dénouement, et c’est ce qui rend plus sensible aujourd’hui que jamais le caractère anormal de cet état de choses qui dure depuis quelques siècles, mais dont les conséquences n’avaient pas encore été aussi visibles qu’elles le sont maintenant. C’est aussi pourquoi les événements se déroulent avec cette vitesse accélérée à laquelle nous faisions allusion tout d’abord ; sans doute, cela peut continuer ainsi quelque temps encore, mais non pas indéfiniment ; et même, sans être en mesure d’assigner une limite précise, on a l’impression que cela ne peut plus durer très longtemps…|
Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne saurait être résolus à ce même niveau. – Albert Einstein
Présentation Peer Gynt est un drame poétique devenu pièce de théâtre de l’auteur norvégien Henrik Ibsen sur une musique du compositeur Edvard Grieg. Elle est jouée pour la première fois au Christiania Theatre (en) de Oslo le 24 février 1876 et reçoit un accueil triomphal auquel la scénographie vivante et surtout la musique époustouflante concourent. La pièce est une farce douce-amère proposant une quête de l’identité indéfinissable, remplie d’humour sous des dehors graves, et débordant de charges satiriques. L’histoire peut se résumer ainsi : un anti-héros, prétentieux et aventureux, part défier le vaste monde et rate tout ce qu’il entreprend avant de découvrir, seulement à la fin, la vérité de la solitude de son unique individu. L’amertume apparente qui s’en dégage semble rejoindre le ton dur des autres travaux d’Ibsen, centrés sur une critique sociale incisive. S’enfermer dans une recherche de son identité insaisissable, n’est-ce pas à chaque instant se juger et se condamner ? |Source Wikipédia|
L’écriture théâtrale appartient aussi à la littérature. – Michal Laznovsky
Présentation VOUS POUVEZ LIRE ET CHANTER LES PSAUMES DANS LE TEXTE ORIGINEL EN HEBREU, ET COMPRENDRE LE SENS AVEC LA TRADUCTION LITTERALE EN FRANCAIS. Il faut choisir la version des Psaumes avec laquelle vous allez lire et prier. De nombreuses traductions existent, toutes ces interprétations présentent les inconvénients de la déformation et de l’orientation particulière. La transcription est très importante, car elle peut amener à vous faire énoncer le contraire du message d’origine. Ce livre en phonétique vous permet de lire et chanter immédiatement en hébreu, sans aucune connaissance préalable de la langue. La présente traduction permet à toute personne de lire sans efforts. Il est aussi nécessaire de bien comprendre le sens en étudiant chaque psaume avec la traduction littérale en français.
La littérature est le chant du cœur du peuple et le peuple est l’âme de la littérature. -Jiang Zilong
Présentation L’Empreinte du dieu est un roman écrit par Maxence Van der Meersch publié le 20 juillet 1936 Le roman raconte l’histoire de Karelina, paysanne dans un village belge des bords de la Lys, où elle vit sous la coupe d’un mari brutal. Quand celui-ci est envoyé en prison pour contrebande, elle part chez un oncle écrivain à Anvers. Bien accueillie dans son nouveau foyer, elle se plie cependant à son devoir en retournant avec son époux lorsque ce dernier est libéré. La détention ne l’a pas amendé, bien au contraire, et l’oncle vient tirer Karelina de là par la force. Elle sera alors obligée de se réfugier dans une maison de campagne en Zélande, où elle n’échappera pas à un destin tragique. |Wikipedia|
Songez bien que la littérature n’a pas été créée pour servir la vie, ni même la traduire, mais pour lui échapper. -Alfred Capus
Présentation Vingt Mille Lieues sous les mers est un roman d’aventures de Jules Verne, paru en 1869-1870. Il relate le voyage de trois naufragés capturés par le capitaine Nemo, mystérieux inventeur qui parcourt les fonds des mers à bord du Nautilus, un sous-marin très en avance sur les technologies de l’époque.
Oui, la mer est tout. Je l’aime ! Elle couvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C’est l’immense désert où l’homme n’est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. Ah ! monsieur, vivez, vivez au sein des mers. Là seulement est l’indépendance ! Là, je ne reconnais pas de maîtres ; là, je suis libre ! -Jules Verne
Présentation La vie des abeilles est un essai de l’écrivain francophone belge Maurice Maeterlinck, prix Nobel de littérature en 1911.
Extrait Je n’ai pas l’intention d’écrire un traité d’apiculture ou de l’élevage des abeilles. Tous les pays civilisés en possèdent d’excellents qu’il est inutile de refaire. La France a ceux de Dadant, de Georges de Layens et Bonnier, de Bertrand, de Hamet, de Weber, de Clément, de l’abbé Collin, etc. Les pays de langue anglaise ont Lansgtroth, Bevan, Cook, Cheshire, Cowan, Root et leurs disciples. L’Allemagne a Dzierzon, Van Berlepsch, Pollmann, Vogel et bien d’autres.
Il ne s’agit pas davantage d’une monographie scientifique de lapis mellifica ligustica fasciata etc., ni d’un recueil d’observations ou d’études nouvelles. Je ne dirai presque rien qui ne soit connu de tous ceux qui ont quelque peu pratiqué les abeilles. Afin de ne pas alourdir ce travail, j’ai réservé pour un ouvrage plus technique un certain nombre d’expériences et d’observations que j’ai faites durant mes vingt années d’apiculture et qui sont d’un intérêt trop limité et trop spécial. Je veux parler simplement des « blondes avettes » de Ronsard, comme on parle, à ceux qui ne le connaissent point, d’un objet qu’on connaît et qu’on aime. Je ne compte pas orner la vérité ni substituer, selon le juste reproche que Réaumur a fait à tous ceux qui se sont occupés avant lui de nos mouches à miel, un merveilleux complaisant et imaginaire au merveilleux réel. Il y a beaucoup de merveilleux dans la ruche, ce n’est pas une raison pour y en ajouter. Du reste, voici longtemps que j’ai renoncé à chercher en ce monde une merveille plus intéressante et plus belle que la vérité ou du moins que l’effort de l’homme pour la connaître. Ne nous évertuons point à trouver la grandeur de la vie dans les choses incertaines. Toutes les choses très certaines sont très grandes et nous n’avons jusqu’ici fait le tour d’aucune d’elles. Je n’avancerai donc rien que je n’aie vérifié moi-même, ou qui ne soit tellement admis par les classiques de l’apidologie que toute vérification en devenait oiseuse. Ma part se bornera de présenter les faits d’une manière aussi exacte, mais un peu plus vive, à les mêler de quelques réflexions plus développées et plus libres, à les grouper d’une façon un peu plus harmonieuse qu’on ne le peut faire dans un guide, dans un manuel pratique ou dans une monographie scientifique. Qui aura lu ce livre ne sera pas en état de conduire une ruche, mais connaîtra à peu près tout ce qu’on sait de certain, de curieux, de profond et d’intime sur ses habitants…|
Je crois que la vie est plus intelligente que la littérature. -Krzysztof Kieslowski